Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain (DGEMC – option facultative)
Volume horaire : 3 heures en Terminale
Evaluation et coefficient au bac : moyenne annuelle de Terminale (coeff. 2)
L’intitulé de cette option que le lycée Jacques Amyot propose aux élèves de terminale souligne un aspect fondamental de la discipline juridique : son caractère vivant, en prise avec une société qui évolue. Parfois, la société est en avance sur le droit : elle le contraint à prendre acte d’évolutions sociales qui résultent d’un progrès des mentalités. C’est le cas par exemple de l’évolution de l’Etat civil, qui enregistre avec un peu de retard parfois les changements qui ont affecté la conception du genre dans nos sociétés contemporaines ; d’autres fois, c’est le droit qui agit comme un aiguillon pour une société qui reste attachée à des règles juridiques et des interdits anciens : c’est le cas lorsque est légalisée l’IVG, et encore lorsqu’est abolie la peine de mort.
Le droit est donc une discipline en chantier perpétuel, et non un ensemble de règles fixées et codifiées dans des volumes poussiéreux. Prendre conscience de cela permet de saisir toute l’importance du travail législatif, fondamental dans une démocratie : l’enseignement de DGEMC recouvre donc un enjeu civique, et s’adresse à tous les élèves soucieux de compléter leur culture générale.
Pour les élèves qui envisagent des études de droit, l’enseignement de DGEMC permet de confirmer (ou pas !) leur intérêt pour la discipline. A ceux qui sont déterminés, il donne également des bases de culture juridique qui permettront de sécuriser le début de leur parcours postbac, en particulier à l’université. Le droit possède un vocabulaire, une méthodologie spécifiques et une certaine technicité qui font de la première année de faculté un palier sélectif.
Qu’on se destine ou non à des études juridiques, avoir des rudiments de droit et disposer d’un minimum de connaissances sur le fonctionnement de notre système judiciaire constitue un bagage intéressant.
Septembre-octobre 2023 – Projet de procès fictif dans les murs de la Cour d’Assises du tribunal d’Auxerre
Bande-annonce (ATeLieR CINÉma Jacam)
Depuis 2017, à l’instigation du Conseil constitutionnel, la soirée du 4 octobre est consacrée dans les différentes juridictions du territoire national, à la célébration de l’anniversaire de la constitution, promulguée le 4 octobre 1958. Le tribunal judiciaire d’Auxerre a souhaité prendre part à cette manifestation appelée « la Nuit du Droit » pour la première fois à l’occasion de l’édition 2023, et s’est rapproché du lycée Jacques Amyot pour nous proposer de collaborer à un projet de procès fictif. Il était naturel d’y associer les 30 élèves de l’option DGEMC.
Les élèves se sont lancés activement dans la préparation du procès : chacun s’est vu attribuer un rôle à l’audience, et ils se sont attelés, chacun dans son rôle, à la rédaction d’une reconstitution de l’audience en se fondant sur les pièces d’un dossier de cour d’assises anonymisé. Nous avons travaillé avec le soutien très actif et efficace de la juridiction.
Le procès fictif s’est tenu à 17h, le 4 octobre, dans la grande salle d’audience du tribunal.
Les élèves de l’atelier Jack Radio et ceux de l’ATeLieR CINÉma ont réalisé la couverture de l’audience au moyen de trois médias : le croquis d’audience, la radio et la vidéo.
Articles passés :
03/12/2018 – Visite de la faculté de droit de Dijon